Dar Kawa, memories
Dar Kawa, this former meditation place of the Derqawi brotherhood, I acquired it in 1996. At that time, many riads, some sumptuous, were still available. I took the opportunity to visit about 300 of them. I was fascinated, passionate about the ancient architecture and the well kept secrets behind the doors that are often closed. All these houses are different. All have a charm. These visits allowed me to immerse myself in the local culture, to learn more about the traditions, the way of life of the marrakchi. I was thirsty to learn.
Souvenirs de Dar Kawa, Marrakech médina 1996.
Dar Kawa, cet ancien lieu de méditation de la confrérie des Derqawi, je l’ai acquise en 1996. A cette époque, de nombreux riads, certains somptueux, étaient encore disponibles. J’en ai profité pour en visiter près de 300. J’étais fascinée, passionnée par l’architecture ancienne et les secrets bien gardés derrière ces portes qui restent souvent closes. Toutes ces maisons sont différentes. Toutes ont un charme. Ces visites m’ont permis de m’imprégner de la culture locale, d’en connaître davantage sur les traditions, la manière de vivre des marrakchis. J’avais soif d’apprendre.
Purchase a riad, a challenge.
Buying a home in Morocco can be complicated. For often, the heirs are numerous. And if the deceased bequeathed part of his house to the « habous », the ministry of religion, it is almost a impossible mission. For Dar Kawa, there were 13 heirs … 11 had given their agreement beforehand. But on the day of signature with the notary, the two remaining heirs came with 15 members of their family. I thought my approach would not succeed.
Passer le cap de l’achat
Acheter une maison au Maroc peut s’avérer compliqué. Car souvent, les héritiers sont nombreux. Et si le défunt a légué une partie de sa maison au « habous », c’est-à-dire le ministère de la religion, c’est presque mission impossible. Pour Dar Kawa, il y avait 13 héritiers… 11 avaient donné leur accord au préalable. Mais le jour de la signature chez le notaire, les deux héritiers restants sont venus avec 15 membres de leur famille. J’ai cru que l’achat n’aboutirait pas.
Dar Kawa, a pearl to be renovated
Dar Kawa was built in the early 17th century. It is of Saadian architecture. When I got the keys, she was in a very bad state … Rooms had been added, balconies, doors too. But the original proportions were there, beautiful. It was so worth it to be restored.
Dar Kawa, une perle à rénover
Dar Kawa a été construite au début du 17e siècle. Elle est d’architecture saadienne. Lorsque j’en ai eu les clés, elle était en très mauvais état… Des pièces avaient été ajoutées, des balcons, des portes aussi. Mais les proportions originelles étaient là, belles. Elle valait tellement la peine d’être restaurée.
3 years of meticulous work
My desire has always been not to distort the house while making it contemporary and adapted to our way of life of the 21st century. For this challenge, I appealed to the architect Quentin Wilbaux, expert in the architecture of the medina of Marrakech. His thesis dealt with this architecture and he was also commissioned by Unesco to make a survey of the patrimony of the medina. His intellectual integrity, his incomparable knowledge and his minimalism have perfectly met my expectations. The result was commensurate with my hopes.
3 ans de travaux minutieux
Mon désir a toujours été de ne pas dénaturer la maison tout en la rendant contemporaine et adaptée à notre mode de vie du 21e siècle. Pour ce défi, j’ai fait appel à l’architecte Quentin Wilbaux, spécialiste de l’architecture de la médina de Marrakech. Sa thèse portait sur cette architecture et il a même été mandaté par l’Unesco pour faire un relevé du patrimoine de la médina. Son intégrité intellectuelle, ses connaissances incomparables et son minimalisme ont parfaitement répondu à mes attentes. Le résultat a été à la mesure de mes espoirs.