Robert Rauschenberg and the junk art
Robert Rauschenberg died just 10 years ago, leaving behind a prolific work and unceasing questioning about art. A protesting American artist, he naturally breaks with abstraction and quickly incorporates everyday objects into his art. Young, he is noticed by erasing the lines drawn charcoal by Willem De Kooning. His ‘Erased De Kooning Drawing’ becomes the negative of his manifesto. Robert Rauschenberg creates from the start and refuses to imitate, always. He becomes friends with Cy Twombly, the musician and composer, John Cage or the choreographer Merce Cunningham.
Robert Rauschenberg et le junk art
Robert Rauschenberg s’est éteint il y a à peine 10 ans laissant derrière lui une œuvre prolifique et un questionnement incessant sur l’art. Artiste américain protestataire, il rompt naturellement avec l’abstraction et insère rapidement dans son art des objets du quotidien. Jeune, il se fait remarqué en gommant les lignes tracées au fusain par Willem De Kooning. Son ‘Erased De Kooning Drawing’ devient le négatif de son manifeste. Robert Rauschenberg crée d’emblée et refuse d’imiter, toujours. Il se lie d’amitié avec Cy Twombly, le musicien et compositeur, John Cage ou encore le chorégraphe Merce Cunningham.
The artist travels to Morocco
From spring 1952 to summer 1953, he escaped with Twombly. Together, they leave New York for Italy, Spain but also Morocco. Of their journey, little is known except that it was decisive. On his return, Rauschenberg engages in a fight against pure painting. There appear in his paintings, materials and non-artistic objects; umbrellas, light bulbs, newspapers … Then he invents the term ‘combine paintings’ to describe this art made of painting, collages, assemblages, colors and drawings. Rauschenberg is then called New York neo-Daisy, prefiguring Warhol. From his stay in Morocco, 38 collages remain. Works that contain in them, fragments of founding elements of his future creative practice.
L’artiste voyage au maroc
Du printemps 1952 à l’été 1953, il s’évade avec Twombly. Ensemble, ils quittent New York pour l’Italie, l’Espagne mais aussi le Maroc. De leur périple, on sait peu de choses si ce n’est qu’il fut décisif. A son retour, Rauschenberg s’engage dans un combat contre la pure peinture. Apparaissent dans ses toiles, des matériaux et objets non artistiques ; des parapluies, des ampoules, du journal… S’invente alors le terme de ‘combine paintings’ pour désigner cet art fait de peinture, de collages, d’assemblages, de couleurs et de dessins. Rauschenberg est alors qualifié de néodadaïste new-yorkais, préfigurant Warhol. De son séjour au Maroc, 38 collages subsistent. Des œuvres qui contiennent en elles, des bribes d’éléments fondateurs de sa pratique créatrice future.